TDF, Foot+ et 4ème mi-temps 2021-2022
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal
anipassion.com

Aujourd'hui Ballon d'Or 2013

Aller en bas

Aujourd'hui Ballon d'Or 2013 Empty Aujourd'hui Ballon d'Or 2013

Message  Roberto > Lun 13 Jan - 12:02

Fiction en avant-première




Ballon d’Or 2013: Le jour où le ciel tomba sur Franck Ribéry

Aujourd'hui Ballon d'Or 2013 1-43492e9



"Le Ballon d’Or, j’y pense assez souvent. Ça me donne de la force. Je suis à deux doigts d’aller le chercher […]

En France, j’ai parfois l’impression qu’on préférerait voir Messi ou Cristiano Ronaldo. Je me demande pourquoi."

Franck Ribéry is the new Nadine Morano. Depuis qu’il s'est lancé en politique, le Munichois est devenu insupportable, alternant entre le numéro de Caliméro et celui de la petite frappe avec ce pauvre Gérard Houllier

ou Mamadou Sakho, qui avait eu l’audace d’avouer qu’il préférait Cristiano Ronaldo et ses 524 buts au Français. Le problème, c’est qu’à force d’entendre son entourage lui dire qu’il est le plus beau,

Francky a fini par le croire. Or Zone mixte peut vous l’annoncer avant Fernanda Lima: le Ballon d’Or 2013, c’est bien le Portugais qui va le ramener dans son musée ce lundi. Autant vous dire qu’on s’attend au pire à Zurich...

Accompagné du mage Mathieu Faure, on vous raconte ici cette terrible journée en avant-première. Eloignez les gosses, ça va saigner.


8h. Francky se lève. Son téléphone dégueule déjà de textos d’encouragements. De Mamadou Niang -"Si, si la famille, toi même tu sais"- à Zahia "Mes Ballons d’or sont déjà à toi", en passant par Mamadou Sakho -

"Je crois en toi Cristiano"- et Gérard Houllier -"T’es qu’une grosse merde"-, la famille du football français est là pour son joueur.

8h23. Douché, dents brossées, Francky doit choisir son costard pour la cérémonie. Il se souvient que Messi avait placé la barre haut avecson costume de dalmatien en hommage à Maradona.

Pas bête. Franck veut faire un clin d'oeil à sa région. A Boulogne-sur-Mer. Au Nord, quoi. Il décide de se fringuer avec un jogging et un sweat Reebok trop grand. "En mode Myriam Badaoui, rigole-t-il en se reluquant

dans la glace.

8h31. En route pour l’aéroport de Munich. Le futur Ballon-d’Or-ya-pas-moyen passe devant un kiosque à journaux pour demanderL’Equipe. Et fait aussitôt appeler Fabrice Jouhaud par un conseiller pour lui passer un savon.

Le Munichois ne comprend pas pourquoi le big boss du journal a titré "L’heure de Ribéry?" plutôt que "Toute la France à fond derrière toi Francky". "Cela prouve bien que mon pays ne m’aime pas", ajoute-t-il, dépité.

9h13. Dans la voiture, Franck peaufine son discours de vainqueur. Quatre fiches Canson avec des titres rouges visibles: "A remercier", "Blagues lolilol", "Un mot sur ce Portugais en carton et sur le nain dopé aux hormones",

"Placer une cace-dédi pour Jean Fernandez". Le joueur vérifie qu’il a tout ce qu’il faut pour le soir: nœud papillon, coussin péteur, boules puantes et un peu de liquide. Pour l’after.

9h45. Avant de monter dans l’avion, il donne une dernière interview à la presse allemande: "J’ai confiance, je marque moins de buts que Ronaldo ou Messi mais je suis à l’origine de 16 cartons jaunes,  17 touches

dangereuses, 14 débordements ayant donné lieu à un centre, et 26 corners dont une bonne moitié a donné une occasion. Et ça rien qu’en Bundesliga. Je ne vois pas comment le trophée pourrait m'échapper.

" Avant de préciser qu’il ne serait toutefois pas trop déçu si Samir Nasri le gagnait, "parce qu’il le mérite aussi".

Aujourd'hui Ballon d'Or 2013 2-43492ed


11h. Arrivée à Zurich. Michel Platini est à l’aéroport. Bizarrement, sur sa pancarte on peut lire "Cristiano Ronaldo – Ballon d’Or 2013". Francky s’avance vers le patron de l’UEFA. "Superbe vanne", lance-t-il en se tordant de rire.

Malaise visible chez Michel, qui comprend son erreur. Pourtant, il trouve le moyen de se rattraper. "On a accueilli Messi avec la même pancarte."

12h14. Repas englouti en dix minutes. Francky n’a pas très faim. A la télé, l’équivalent d’une émission de divertissement de "La Roue de la fortune" hypnotise le joueur. "T’as vu, eux aussi, ils ont 'La Routourne de la fortune'",

lance-t-il à son agent. Pendant ce temps, on lui prépare la chambre pour une petite sieste. Il faut être en forme pour la fin de la journée.

16h. Le clan Ribéry quitte sa chambre d’hôtel. Sur les chaînes d’information en continu, on parle déjà du sacre du soir. Selon les bookmakers, Cristiano Ronaldo est le grand favori.

Heureusement, tout le monde veille au grain pour que "FR7" ne tombe sur aucun écran. Dans les couloirs, Ribéry croise Vincent Machenaud de France Football. "Dis-moi Vincent, on le fait quand cet entretien pour le Ballon

d’Or? C’est bien toi qui interviewe les vainqueurs, non?" Malaise général. Machenaud a juste le temps de refermer sa veste sur son maillot du Real Madrid dédicacé avant de déclencher un scandale

mais s’en sort par une pirouette. "J’ai quitté France Football le 31 décembre. J’ai terminé en beauté. Avec Cristiano. Un gars en or."

17h. H-2 avant le grand moment. Franck dégaine à son tour son atout charme. Toute poitrine dehors, Zahia fait son entrée dans la salle et s’assoit directement sur l’accoudoir entre mesdames Messi et Ronaldo.

Une WAG partout, la cote du Français remonte brusquement en Suisse. Dommage que tous les votes aient été enregistrés deux mois plus tôt, après un triplé de Ronaldo…

19h. Début de la cérémonie. Francky transpire à grosse gouttes. Il a les moins moites. La dernière fois qu’il a été aussi malmené, c’étaitau Stade de France en 2006. Il avait Bernard Mendy et Vikash Dhorasoo sur le dos.

19h33. Déjà trente minutes de blabla et de trophées Intertoto… La pression est bien retombée et maintenant, Francky se fait bien chier. Du coup, il a passé cinq niveaux à "Candy Crush", et en a profité

pour enlever ses pompes. Un rang à sa droite, Ronaldo écoute paisiblement. Trop, au goût du Français. "Hé Cristiano, qu’est-ce-que deux trous dans un trou? lui chuchote-t-il. Mon nez dans ton cul."

19h49. Le portable de Franck vibre. Texto. Valérie Fourneyron le félicite: "Franck, je voulais vous féliciter pour votre Onze d’or. Bravo. La France du rugby est fière de vous." Hein?

19h55. Enfin, on y est. Fernanda Lima a dans ses mains l’enveloppe du grand vainqueur. "Le Ballon d’or 2013 est attribué à…" Franck crie comme un dingue. Il est ivre de joie.

Il file vers la table de CR7 et lui mime une levrette, avant de cracher dans la nuque de Messi en se dirigeant vers l’estrade. Juste avant de monter sur scène, il lève la tête vers l’écran géant pour y lire le classement officiel:

1. Cristiano Ronaldo: 435 points. 2. Lionel Messi: 134 points. 3. Franck Ribéry: 7 points. Cette fois, il a compris. Le Portugais, dont le nom vient de sortir des boules de Fernanda, n’a pas le temps de se lever que la foule

se met à crier derrière lui: le jogging de Franck cachait en fait une ceinture d’explosifs. "Donnez-moi ce Ballon d’Or où je fais tout péter", explose le Bavarois, pendant que Samir Nasri, Patrice Evra et Nicolas Anelka

ferment les portes depuis l’extérieur avec l’aide de Dieudonné, qui en profite pour dénoncer le complot "portugo-blattero-judéo-footbalistique" à l’encontre des musulmans.

20h10. Premier avertissement lancé par Ribéry. A Liverpool, la maison de Mamadou Sakho est bombardée; le défenseur meurt enseveli par une tonne cinq de saucisses de Francfort.

Oui, on ne vend pas de quenelles au Carrerourplatz de Munich.

Aujourd'hui Ballon d'Or 2013 3-43492f3

20h17. Lionel Messi, qui s’est déjà fait pipi dessus trois fois, propose au Français de lui donner un de ses quatre Ballons d’Or, arguant qu’il n’a "pas la place de tous les ranger" dans son deux-pièces familial de Rosario.

Hélas, Francky, un peu à fleur de peau, prend la proposition comme une provocation et balance une grenade en direction de l’Argentin. Trop haut. Le lancer atterrit finalement dans le décolleté de Fernanda,

qui encaisse le choc sans broncher. Les progrès de la médecine.

20h25. A Londres, Gérard Houllier est assassiné devant Harrods. L’œuvre d’un ami de Franck, David G., qui a remis au goût du jour le fameux coup du parapluie bulgare, si populaire pendant la Guerre froide.

Retour à l’envoyeur. "C’est le deuxième avertissement, prévient Franck. Si je n’ai pas mon Ballon d’Or, un bus aux vitres teintées et un avion pour les Bermudes dans 57 minutes, personne ne sortira vivant de cette salle."


20h27. En échange de l’organisation des Coupes du monde 2026, 2030 et 2034 et d’un gros billet à Sepp Blatter, le Qatar se propose de faire fabriquer cinq Ballons d’Or par ses ouvriers népalais dans la demi-heure afin de

satisfaire Ribéry. Une seule condition, que ce dernier prenne la direction du PSG pendant que Pastore fait le chemin inverse. Pep Guardiola s’étrangle devant sa télé et Uli Hoeness en ferme ses comptes

offshore de rage. Proposition refusée.

20h40. Le Munichois demande à parler d’urgence à Angela Merkel. Dépêchée sur place en catastrophe, la Chancelière recueille les nouvelles doléances de Kaizer Franck: envahir le Portugal la nuit tombée,

où pour le moins fermer les robinets de l’aide européenne dans l’heure. Décidée à négocier sur d’autres bases, Merkel propose de couler la Grèce. Ribéry répond qu’il ne voit pas le rapport.

20h46. Afin d’y mettre de la bonne volonté, le joueur du Bayern demande au DJ de la soirée de diffuser un DVD maison de ses exploits de la saison pour prouver à l’assistance qu’il a été meilleur que Cristiano Ronaldo.

Michel Platini refuse: "Je suis contre la vidéo. Le votant est humain et l’erreur est humaine, comme les arbitres." CQFD.

20h55. Yoann Gourcuff, le meilleur ami de Franck, est passé à tabac puis rasé à blanc dans sa villa de l’Ouest lyonnais par des mafieux turcs partis de Bavière deux heures auparavant.

La moitié de l’effectif lyonnais ainsi qu’un certain Bernard L. et Jean-Michel A. auraient bien voulu aidé, mais ils ont été prévenus trop tard. "Troisième avertissement", s’énerve Francky.

21h. Après une heure de prise d’otages, le joueur attend toujours. "Bordel, vous avez confié les négociations à Arjen Robben ou bien?" hurle Francky dans le micro à la tribune.

Tant pis: sur un coup de tête, ce dernier change ses plans. Profitant d’une mésentente défensive entre Sepp Blatter et Jérôme Valcke, Francky s’empare du Ballon d’Or et le planque sous son sweat Reebok,

avant de courir en direction de la sortie. Jean-Pierre Bernès se sacrifie pour couvrir la fuite de son poulain. Il prend le micro et avoue à toute la salle que la finale de 1993 contre l’AC Milan a été achetée.

Berlusconi en bouffe ses cheveux. Galliani ses sourcils. Une fois dehors, Ribéry cherche la banque la plus proche pour planquer son or. "Nasri m’a raconté une blague de son copain Dieudonné sur la Suisse et l’or.

Un truc dans le genre", se justifie-t-il intérieurement.

21h23. Kikidu62 poste une photo sur son compte Instagram. Un selfie du Ballon d’Or et de sa face. La légende est simple: "C’est qui le patron? Keskya". Problème: Francky a commis l’erreur de prendre la pose devant le McDo

du centre-ville, dont on voit le logo dans le coin gauche de la photo.


21h29. Le joueur est encerclé par la police. "Franck, c’est fini. Wahiba nous a tout dit pour la fausse ceinture d’explosifs. Fais pas le con comme la dernière fois, ou on appelle Roselyne Bachelot."

"Si tu te rends maintenant, on oublie tout", lance Jérôme Valcke. "Tout pareil, mais c’est pas sûr", ajoute Sepp Blatter.

21h31. Francky sort enfin de son silence. "OK, je me rends, mais je veux que le Portugais dise que mérite le Ballon d’Or, je veux que Platini s’excuse à moi, et je veux être en poster dans Onze mondial." Deal.

Blatter pousse un ouf de soulagement, le 345e scandale de son mandat ne sera donc pas le dernier.


21h55. La cérémonie peut reprendre. Francky, lui, repart en direction de Munich, la queue entre les jambes (les siennes, cette fois). Il vient d’apprendre sa suspension en équipe de France pour trois matchs.

Le barème pour un assassinat et une prise d’otages, selon Noël Le Graët.

Nicolas Beunaiche et Julien Laloye, feat. Mathieu Faure
Roberto >
Roberto >

Messages : 4143
Date d'inscription : 13/07/2008

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum